Morlaix

Peut-on imaginer plus morlaisien que cet homme qui naquit place Cornic et grandit sur le port, une drisse dans une main et des livres dans l’autre ? A-t-on jamais mieux suivi l’histoire de sa ville que René Le Clech, fils de journaliste et journa­liste lui-même ? « Je suis né, avoue-t-il, alors que le siècle approchait de sa moitié. Pendant vingt ans, j’ai couru les rues, les salons et les salles de Morlaix à la recherche d’informations pour mes lecteurs. »

Moyennant quoi, dans le style épique du corsaire qu’il sait être, il raconte les bonheurs, les chagrins, les fiertés et les rêves d’un monde qui regarde la  mer. Il retrouve les guerres menées contre la puissante Angleterre, les friandises volées chez les soeurs Podeur, les peintures de Kerga, les poèmes de Corbière… En un mot, René Le Clech se souvient. Pour lui, pour les Morlaisiens et la ville de Morlaix, les bonheurs du passé sont promesses d’avenir.

Collection Art et villes : Paris. Une porte derrière la Bretagne de Philippe Le Guillou, Fougères. Vaisseau sur le bocage de Bernard Heudré, Chartres. Un phare pour la Beauce de Gérald Massé, Le Quesnoy. Les clés du bocage avesnois de Jean-Marie Leblanc, Saint-Brieuc. Ville ouverte, ville secrète de Réné Le Clech, Bécherel. Un village à livre ouvert de Francine Szapiro, Saint-Malo. Le rêve breton d’une enfance niçoises de Louis Nucéra.